Radars dans le PLF 2025 : ils se frottent dejà les mains !
Chèr(e) automobiliste,
Lorsque j’ai pris connaissance du Projet de loi de finances pour 2025, mon sang n’a fait qu’un tour…
Le Gouvernement prévoit de déployer sa nouvelle arme de verbalisation massive, avec l’implantation de 500 radars urbains partout en France… A minima !
Car en parallèle, la loi 3DS permet désormais aux maires d’installer, de leur propre initiative, des radars dans leur commune. Et nombreux sont ceux à trépigner d’impatience à l’idée d’implanter ces cabines dans leur municipalité !
Très discrets et difficiles à repérer, les radars urbains sont de petite taille et peuvent contrôler dans les deux sens de circulation.
Pour le moment, ces nouveaux outils de contrôle-sanction automatisés sont homologués pour verbaliser les dépassements de vitesse et les franchissements de feu rouge. Mais à terme, ils devraient être capables de sanctionner bien d’autres infractions.
Ces dispositions ont de quoi inquiéter, car le Gouvernement prévoit d’ores et déjà une avalanche de PV, le PLF 2025 indiquant « une hausse des dépenses d’éditique et d’affranchissement imputables à la production et à l’envoi des avis des contraventions ».
Les pouvoirs publics doivent déjà se frotter les mains !
Et avec la généralisation du 30 km/h dans les villes, ces radars vont s’avérer terribles pour le portefeuille des automobilistes ; rappelons que pour les excès de vitesse inférieurs à 20km/h dans des zones où la limitation est inférieure ou égale à 50km/h, le montant de l’amende forfaitaire s’élève à 135€ (et non 68€) !
Pour autant, peut-on qualifier de « chauffard » un usager qui se déplace à 35km/h en ville ? Bien évidemment, non.
L’État s’acharne toujours davantage sur les citoyens qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler, se soigner, amener leurs enfants à l’école…
Nous sommes majoritaires à estimer que tout cela n’est plus une question de sécurité routière : le nombre de tués sur les routes n’a plus franchement baissé depuis 2013, malgré la multiplication des types de radars, et la hausse du nombre de cabines.
Avec cette politique du « tout-radar », nous sommes traqués pour le moindre km/h de trop, pendant que ceux qui se rendent coupables de réels comportements dangereux sont de moins en moins susceptibles d’être stoppés, puisqu’à l’inverse des radars, les forces de l’ordre disparaissent peu à peu des routes.
Cette mascarade doit cesser : les enjeux véritables de sécurité routière passent à la trappe, au profit des intérêts financiers générés sur notre dos, automobilistes lambda.
C’est insupportable.
Le seul moyen de stopper tout cela est de faire comprendre à nos élites que nous sommes à présent suffisamment nombreux à être prêts à se mobiliser contre cette répression à outrance.
C’est pourquoi je vous demande, si ce n’est pas déjà fait, de vous rallier en masse autour de notre appel « Plus un radar de plus », en signant notre pétition :
Unis, Solidaires, Ensemble !
Très cordialement,
Pierre Chasseray, Délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes